Grève du 2 décembre : non à la casse de l’enseignement français à l’étranger !
- FFE PS • Socialistes à l'Étranger

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Dernière mise à jour : il y a 23 heures

MARDI 2 DÉCEMBRE 2025
GABRIEL RICHARD-MOLARD
Premier Secrétaire Fédéral
FRANCK PAJOT
Secrétaire Fédéral à l'Éducation
Le Parti socialiste des Français•es de l’étranger apporte son soutien à la mobilisation du 2 décembre dans le réseau de l’AEFE.
Cette journée d’action traduit une inquiétude profonde face à l’affaiblissement continu de l’enseignement français à l’étranger, conséquence directe de choix budgétaires imposés par l’État depuis plusieurs années.
Derrière les discours valorisant l’excellence du réseau, la réalité vécue par les familles et les personnels est tout autre. La réduction des moyens publics, le désengagement progressif de l’État et les logiques strictement comptables fragilisent le fonctionnement des établissements, dégradent les conditions d’enseignement et se traduisent par une hausse constante des frais de scolarité. Ce modèle fait peser sur les parents et sur les équipes éducatives le coût de décisions politiques qu’ils n’ont pas choisies.
L’enseignement français à l’étranger est un service public essentiel. Il contribue au rayonnement culturel et linguistique de la France, garantit la continuité éducative des enfants français, et participe à l’égalité d’accès à l’éducation partout dans le monde. En affaiblissant le réseau AEFE, c’est cette ambition républicaine qui est remise en cause. Le Parti socialiste des Français de l’étranger refuse une évolution qui conduit à un réseau moins public, plus inégalitaire et toujours plus coûteux pour les familles.
Préserver la qualité de l’enseignement suppose de garantir des moyens à la hauteur des missions confiées, de stabiliser les équipes qui encadrent les élèves et de mettre fin à une politique de réduction budgétaire aveugle.
Face à l’érosion progressive du modèle AEFE, tout doit être revu : les moyens, la gouvernance, la politique de ressources humaines et le financement. Le statu quo actuel n’est pas soutenable. La mobilisation du 2 décembre est un signal d’alarme. Elle appelle une remise à plat du modèle actuel et un réengagement clair de l’État en faveur d’un enseignement français à l’étranger accessible, ambitieux et fidèle aux principes du service public.
La Fédération des Français•es à l’étranger du Parti socialiste continuera à porter cette exigence politique, aux côtés de toutes celles et ceux qui défendent une éducation de qualité pour les Français établis hors de France.


