Hier soir, nous avons examiné au Sénat la Proposition de loi visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative pour laquelle j’ai le plaisir d’être le rapporteur de la commission Culture.
Les associations sont le cœur battant de nos villes et de nos territoires, en métropole et outre-mer. Mais aussi, bien sûr, chez les Français de l’étranger, où des associations telles que Français du Monde ou les écoles FLAM forment un tissu vital de solidarité et de soutien pour les communautés françaises établies hors de France.
On compte près d’1,5 million d’associations actives en 2023, et plus de 13 millions de bénévoles qui donnent de leur temps et de leur énergie, nous permettant de nous adonner à des loisirs, à nos passions ou à des œuvres sociales.
Pourtant, nos associations sont fragilisées par la hausse du coût de la vie et des transports, notamment les acteurs de la solidarité (Secours Populaire, Restos du Coeur, Banque Alimentaire, etc.) dont les bénévoles sont parfois eux-mêmes en situation de précarité, par la complexité croissante des démarches administratives, et par de nouvelles pratiques bénévoles : un engagement croissant, mais plus ponctuel, des moins de 35 ans, et une diminution du nombre de bénévoles de plus de 65 ans, piliers traditionnels du bénévolat.
Je suis donc très heureux d’avoir pu faire adopter ce texte à l’unanimité. S’il ne constitue pas une panacée pour nos associations, il acte quelques avancées qui encourageront le bénévolat (en facilitant l’accès à la formation pour les bénévoles) et simplifieront un tant soit peu la vie des dirigeants et des encadrants.
Je suis tout particulièrement fier d’avoir fait adopter un amendement élargissant le recours au don de jours de congé et d’avoir permis aux délégués du Défenseur des droits (y compris ceux qui s’occupent des Français de l’étranger) de bénéficier du congé de citoyenneté.
Yan Chantrel
Sénateur des Français établis hors de France