Les syndicats de l’éducation, unanimes, fait inédit depuis 2011, ont appelé à la grève le lundi 12 novembre pour protester contre le projet de budget 2019 qui prévoit la suppression de 2 650 postes d’enseignants dans les collèges et lycées et de 400 postes de personnel administratif alors que 40 000 élèves supplémentaires sont attendus dans les collèges et lycées à la rentrée prochaine
Le gouvernement a prévu la diminution de 4 500 d’emplois de fonctionnaires d’État. 40% de cette baisse sont supportés par la seule Éducation nationale. Ceci n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite ni d’une bonne administration d’un système éducatif soumis à une pression démographique continue. Les 65 millions annoncés par le ministre de l’Éducation pour financer le recours aux heures supplémentaires n’y feront rien puisque cette mesure ne couvrira pas même la moitié des postes supprimés.
Le Parti socialiste dénonce l’organisation assumée de la dégradation des conditions de travail pour nos enseignants et la détérioration des conditions d’apprentissage pour nos élèves.
Dans les établissements d’enseignement français à l’étranger il est à craindre que les difficultés rencontrées depuis les deux dernières rentrées scolaires s’aggravent et qu’il soit de plus en plus difficile d’obtenir le détachement de personnels enseignants titulaires.
L’annonce faite par le Président de la République d’un doublement des effectifs d’élèves du réseau d’enseignement français à l’étranger suppose que sa qualité ne soit pas altérée et que des moyens suffisants, financiers et humains, lui soient accordés.
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